• ÉTUDES, TRAITEMENT ET CONSEIL - ODEURS / COV

  • Jean-Loïc Ray ⎜ 06 71 30 31 87

Olfactométrie et Evaluation sensorielle

Nous intervenons partout en France pour réaliser des études odeurs (Olfactométrie selon la norme ISO EN 13725, le dosage des polluants odorants ou la mise en place de jurys de riverains.

olfactométrie

De la source au milieu récepteur, du sensoriel au moléculaire, de l’olfactométrie à l’analyse physico-chimique

L’étude des odeurs peut être abordée sous différents angles qui seront privilégiés selon les enjeux et le contexte du projet. De manière globale, on distinguera les études au niveau des sources et/ou du milieu récepteur. Puis le type d’analyse à mener qui pourra s’orienter vers la perception et la dimension sensorielle des émissions – en particulier la concentration de l’odeur selon la norme 13725. Le second axe analytique se dirigera vers l’identification et la quantification des composés ou molécules à l’origine des odeurs. Une 3ème approche peut être très intéressante au travers de l’approche hédonique de l’odeur perçue.

Pour la partie étude, on distinguera ensuite le type de sources et en particulier le fait qu’elle soit canalisée (cheminée par exemple), surfacique (andains de compost, bassin de lixiviats) ou diffuse (quai de transfert). Le second aspect important pour caractériser les sources et adapter l’échantillonnage sera la détermination du débit et on différenciera les sources passives ou actives.


Normes et mesures d’odeurs : olfactométrie EN 13725

Même s’il existe plusieurs techniques analytiques, 3 font l’objet de normes et seront donc fréquemment utilisées dans le cadre du suivi réglementaire de l’exploitation d’une unité industrielle ou agricole. Overlab suit la norme 13725 qui est souvent un des points de départ de toute étude odeur. L’approche par étude du panache peut être complémentaire alors que la méthode de grille nous semble très lourde à mettre en place et coûteuse.

overlab-tableau-etude-odeurs

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Méthodes et analyses complémentaires

Les méthodes précédentes peuvent être complétées ou remplacées par des approches qui permettent d’apporter des informations complémentaires dans la caractérisation des sources, l’évolution des émissions au cours du temps ou l’impact de celles ci.

Parmi ces méthodes on peut citer :

Que faisons-nous

01

Mesures olfactométriques

  • audit initial sur site
  • réalisation des prélèvements
  • analyses olfactométriques
  • modelisation de la dispersion / étude d’impact
  • rédaction des rapports et notes d’études
02

Mesures des composés odorants

  • prélèvements sur supports adsorbants type carbotrap, tenax ou charbon actif
  • mise en place de réseau de préleveurs passifs de type radiello
  • mesures ponctuelles à l’aide de tubes colorimétriques Gastec ou de détecteurs à photoionisation
03

Suivi des émissions odorantes

  • observatoires des odeurs
  • réseau de capteurs

VDI 3882 – Partie 1 : Détermination de la qualité hédonique des odeurs

Cette partie de la norme concerne la mesure de la perception hédonique des odeurs, c’est-à-dire si une odeur est jugée agréable ou désagréable. Elle est utilisée principalement dans les études d’impact des nuisances olfactives et dans le développement de produits parfumés.

Méthodologie :

  1. Objectif : Quantifier la perception qualitative (hédonique) d’une odeur.
  2. Échelle de mesure :
    La perception hédonique est notée sur une échelle allant de +4 à -4 :

    • +4 : Très agréable
    • +3 : Agréable
    • +2 : Légèrement agréable
    • +1 : Neutre à légèrement agréable
    • 0 : Neutre
    • -1 : Neutre à légèrement désagréable
    • -2 : Légèrement désagréable
    • -3 : Désagréable
    • -4 : Très désagréable
  3. Procédure d’évaluation :
    • Un panel de sujets est exposé à l’odeur étudiée.
    • Les participants attribuent une note en fonction de leur perception subjective.
  4. Applications :
    • Évaluation des nuisances olfactives dans les zones résidentielles.
    • Analyse de l’acceptabilité des odeurs dans les produits alimentaires, cosmétiques, et industriels.

VDI 3882 – Partie 2 : Mesure de l’intensité des odeurs

Cette partie de la norme se concentre sur la quantification de l’intensité perçue des odeurs. Contrairement à la Partie 1, qui examine la qualité hédonique, cette section mesure l’intensité sans considération de la perception agréable ou désagréable.

Méthodologie :

  1. Objectif : Déterminer l’intensité perçue d’une odeur selon une échelle normalisée.
  2. Échelle de mesure (logarithmique) :
    • 0 : Pas d’odeur
    • 1 : Odeur très faible
    • 2 : Odeur faible
    • 3 : Odeur distincte
    • 4 : Odeur forte
    • 5 : Odeur très forte
    • 6 : Odeur extrêmement forte
  3. Procédure d’évaluation :
    • Un panel est exposé à des échantillons dans des conditions contrôlées.
    • Les participants attribuent une note en fonction de leur perception de l’intensité.
  4. Applications :
    • Mesure de l’impact des émissions d’odeurs des sites industriels ou agricoles.
    • Évaluation de l’efficacité des dispositifs de traitement des odeurs.

Principales caractéristiques des normes VDI 3882

  • Objectivité : Ces normes fournissent un cadre standardisé pour réduire la subjectivité de l’évaluation sensorielle.
  • Reproductibilité : L’utilisation d’échelles définies garantit des résultats comparables entre différentes études.
  • Utilisation pratique : Elles sont applicables dans des secteurs variés, notamment l’industrie, la gestion des nuisances environnementales, et le contrôle qualité des produits.